L’introduction des chèques service fait partie des cadeaux électoraux que le gouvernement CSV-LSAP a distribués juste avant les élections parlementaires. Le résultat est qu’entretemps les familles ont compris qu’elles se sont fait berner.

Les parents qui ont profité des chèques-service ont été confrontés deux fois à une augmentation de leur participation. Ils doivent de plus en plus porter la main à leur poche.

Les familles dont un parent reste à la maison pour s’occuper des enfants ont toujours leur bourse plate.

C’est la raison pour laquelle L’ADR plaide depuis des années pour l’obtention d’une allocation éducation : les différentes prestations familiales sont cumulées. Cette allocation éducation est adaptée aux différentes situations (nombre d’enfants à charge, âge des enfants).

Cette allocation éducation sera calculée de telle manière que la participation financière pour les parents dans une structure d’accueil (maison relais, crèche, nounou, etc) sera couverte.

Cet argent pourrait être utilisé pour permettre à un parent de s’occuper à plein temps de ses enfants, à condition qu’il paie ses cotisations obligatoires à la caisse de pension.

Pour garantir la sélectivité sociale, l’allocation éducation serait soumise aux impôts, en respectant que par le biais d’un abattement les petits et moyens revenus ne versent pas plus d’impôts que jusqu’à présent.

Ainsi la sélectivité sociale en matière de politique familiale et des réels choix pour les parents pourraient être garantis.